La planification  urbaine consiste à prévoir et organiser l’évolution future d’un territoire. Ainsi, elle vise à répartir les espaces dédiés à l’urbanisation (immédiate et future), à l’agriculture, à la préservation des espaces remarquables, à celle du patrimoine, etc. Cette planification, de par ses outils, aboutit à des règles pour parvenir à un projet urbain ou projet territorial cohérent et pertinent, durable et inclusif. L’idée est de concilier l’urbanisation avec toutes les autres thématiques d’un territoire (inondations, mouvement de terrain, répartition des services publics, etc.). Pour Loire-Authion, il s’agit principalement de tenir compte des contraintes et des évolutions démographiques annoncées pour les années à venir.

 

Des contraintes territoriales

Loire-Authion est un territoire contraint avec, notamment, le risque inondation qui couvre 56 % du territoire. La loi relative au Zéro Artificialisation Nette (ZAN) entrera quant à elle en vigueur en 2024 et imposera de réduire drastiquement la consommation des espaces naturels et agricoles pour construire. Elle intègrera progressivement tous les documents d’urbanisme tels le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi).

Ces réalités peuvent bloquer voire stopper des projets comme des constructions de logements ou d’infrastructures.

Par ailleurs, historiquement, les villages se sont construits en écho à leur grande sœur Angers. Aussi les bourgs, zones d’activités et commerces sont installés le long d’axes de communication tournés vers les lieux de travail et de consommation des habitants : centre-ville d’Angers et zones d’activités de Saint-Barthélemy-d’Anjou, Les Ponts-de-Cé (Moulin Marcille) et Verrières-en-Anjou (L’Océane).

Ces réalités structurelles fondent d’ores et déjà la Loire-Authion de demain.

 

Construire « la ville sur la ville »

En lien avec l’ensemble des acteurs de l’urbanisme, de l’architecture et du logement, Loire-Authion planifie les projets d’aménagement, étudie les faisabilités et facilite l’accès au foncier. Un travail délicat et long car les contraintes sont nombreuses c’est pourquoi la commune jongle entre la nécessité de répondre à une demande de plus en plus forte, garantir une bonne qualité de vie et préserver l’environnement. Aujourd’hui, l’objectif consiste ainsi à « construire la ville sur la ville » pour éviter qu’elle ne s’étende. Les friches urbaines sont réinvesties dans les bourgs, les divisions parcellaires encouragées, de même que les habitats collectifs de taille moyenne. Aussi, le potentiel de constructions se concentre-t-il principalement sur Andard, Brain-surl’Authion et Corné.

 

La défense des intérêts des habitants en matière de mobilité

La défense des intérêts des habitants et du territoire constitue un enjeu majeur des mobilités à Loire-Authion. En effet, cette compétence est assurée par plusieurs administrations qui doivent s’articuler, dans un souci de cohérence et de fluidité des déplacements de chacun. Les évolutions urbaines à venir doivent être prises en compte le plus rapidement possible pour rendre les projets viables et vivables pour les habitants. Chaque nouveau logement s’accompagne en effet, généralement, d’un à deux véhicules supplémentaires sur les routes. Or, Loire-Authion porte l’objectif, avec des infrastructures et services adaptés, de permettre à chaque foyer de ne vivre qu’avec un seul véhicule dans le futur.

En savoir plus sur l’engagement de Loire-Authion en faveur des mobilités.

 

Principaux projets à cour et moyen termes

L’accueil de nouvelles populations

  • À l’horizon 2026, plus de 400 appartements et maisons devraient sortir de terre à Loire-Authion : 188 à Brain-sur-l’Authion (Buissons Belles et Gantières) et 91 à Corné (Rimoux, Clos René et Madeleine Hodée).
  • À Andard, le quartier Le Gué Les Fournaux a, quant à lui, été inauguré en 2021. Ces accueils de nouvelles populations, amorcés depuis plusieurs années, se poursuivront sur un temps long.
  • Construire des logements est en effet indispensable pour maintenir la vie dans les villages et attirer des populations plus jeunes qui feront vivre le tissu économique et associatif local, les écoles et les services publics.

 

L’arrive du centre pénitentiaire

La prison est annoncée pour 2027 sur le site des Landes à Brain-sur-l’Authion. Elle aura un impact important sur le territoire : flux journaliers de véhicules, notamment sur la RD 347, réseaux d’eau et d’assainissement, transports en commun, etc. Dès maintenant, Loire-Authion intègre la prison dans ses projets d’urbanisme et anticipe l’arrivée d’une future caserne de gendarmerie.

 

La sécurisation du bourg de La Daguenière

En partenariat avec le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) et en concertation avec les habitants, Loire-Authion entend sécuriser les déplacements aux abords de l’école, de l’église et rue ligérienne à La Daguenière.

En savoir plus sur le projet de restructuration du bourg de La Daguenière.

 

L’éducation, une priorité : des réflexions autour des écoles

Après la construction des nouveaux groupes scolaires à Bauné (2019) et Corné (2022) et le passage à la semaine de 4 jours, Loire-Authion poursuit son investissement dans les écoles. D’abord à Bauné, puis à Brain-sur-l’Authion et La Daguenière, les cours seront progressivement végétalisées.
De leur côté, les établissements d’Andard et Brain-sur-l’Authion seront impactés par l’arrivée de nouveaux habitants à Gantières, Buissons Belles et entre les deux bourgs. Aussi une réflexion devra être menée sur l’avenir de ces deux écoles géographiquement très proches.
Du côté de l’Éducation Artistique et Culturelle (EAC), Loire-Authion poursuit son investissement, notamment auprès des scolaires pour faciliter l’accès à la culture pour tous.

En savoir plus sur l’éducation à Loire-Authion.

 

La proximité avec France Services

Située dans la mairie annexe d’Andard et inaugurée en 2022, France Services est l’affirmation de la proximité des services publics. Qu’un habitant ait besoin de conseils pour ses démarches administratives ou d’aide pour utiliser un service numérique, il peut se rendre au guichet de France Services. Le site d’Andard a été choisi pour sa position stratégique au regard de l’accueil des nouvelles populations à court et moyen termes et de la présence du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).
La présence des services publics dans chaque commune déléguée demeure également un enjeu, c’est pourquoi Loire-Authion expérimente plusieurs scenarii pour organiser ses accueils physique, mail et téléphonique.

En savoir plus sur France Services.

En savoir plus sur le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).

 

Le soutien à la vie associative et sportive

Avec plus de 250 associations, Loire-Authion confirme son soutien aux associations, notamment sportives. Aussi un terrain de football dit « toutes saisons » sera construit pour septembre 2024 au stade Jean-Cherré à Brain-sur-l’Authion. Ce terrain synthétique nouvelle génération vise à tenir compte des besoins des associations de football de la commune, répondre aux demandes de regroupement, préserver les terrains engazonnés des 7 villages et susciter encore davantage l’attraction du football. La pelouse naturelle sera remplacée par un gazon de haute qualité, 100 % recyclable, écologique et perméable.

En savoir plus sur la vie associative et sportive.

 

Principaux projets à long terme

Comment poursuivre l’accueil de nouvelles populations et maintenir le dynamisme des bourgs ?

  • Compte tenu des contraintes géographiques, Loire-Authion devra principalement concentrer la construction de futurs logements autour de la RD 347. Pour réduire l’étalement urbain, la commune concentre ainsi ses efforts sur des zones propices à la densification urbaine.
  • Dans cet esprit, Andard et Brain-sur-l’Authion disposent d’un fort potentiel. Des constructions pourraient en effet être envisagées pour « rejoindre » les deux bourgs. Buissons Belles et Gantières atteindront par ailleurs les 302 logements à l’horizon 2030 à Brain-sur-l’Authion et l’extension du Gué Les Fournaux est à l’étude à Andard. L’arrivée du centre pénitentiaire à proximité conduit en effet à positionner ces deux communes déléguées au cœur du développement de Loire-Authion, avec un rayonnement au Nord pour rejoindre la future Zone d’Activités Océane.
  • En appui, Corné fait également l’objet de réflexions à long terme avec deux projets en cours d’étude : un écoquartier sur le Clos du Pé et la transformation de la Zone d’Activités des Magnolias en espace résidentiel.
  • Du côté de Bauné, la restructuration du bourg a été amorcée il y a plus d’un an au travers de petites actions visant à expérimenter des aménagements dédiés à la sécurité routière. En partenariat avec le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE), Loire-Authion entend reconfigurer et faire revivre le site de l’ancienne école, avec des logements, un commerce multi-services, le transfert de la médiathèque et l’expérimentation d’un espace dédié aux associations locales. Ce nouveau quartier pourrait s’allonger jusqu’à Gendrie Ouest. Il sera également doté d’une place traversante, de parkings et de cheminements doux entre les différents espaces autour de la mairie annexe.
  • À Saint-Mathurin-sur-Loire, l’école des Sternes, le site de la minoterie, les anciens silos (situés le long du cimetière), l’espace Léon Mousseau et le bâtiment de la gare font l’objet d’une réflexion devant aboutir, dans un 1er temps, sur le réaménagement du bâtiment scolaire ainsi qu’à des opérations urbaines cohérentes dans leur fonctionnement, l’espace et le temps.
  • Du côté de La Daguenière, la construction de 11 logements seniors est à l’étude.

 

Vers un futur pôle gérontologique à Andard ?

Actuellement situé dans une zone de dispersion des crues, l’EHPAD de Saint- Mathurin-sur-Loire est appelé à déménager dans les années à venir. Aussi Loire-Authion mène actuellement des études pour implanter le futur établissement à côté de la résidence autonomie d’Andard. Proche des services de proximité, des commerces et des moyens de transports, cet EHPAD « hors les murs » pourrait alors permettre de créer, à Andard, un pôle gérontologique, en lien avec la résidence autonomie, France Services, le CCAS, le centre social AICLA et de nouveaux services.

 

Quelle attractivité touristique et culturelle sur le front ligérien dans 20 ou 30 ans ?

Avec les commerces et l’architecture de Saint-Mathurin-sur-Loire, le port Maillard de La Daguenière et l’espace naturel sensible situé au Nord de La Bohalle, le front ligérien se positionne comme un espace protégé attractif et favorable au tourisme. Il compte d’ailleurs chaque année plus de 40 000 cyclotouristes sur le parcours de La Loire à Vélo. C’est pourquoi Loire-Authion engage des premières réflexions pour étudier l’opportunité d’un centre culturel d’envergure dans l’église de La Bohalle (musée, espace de spectacle, etc.), profitant ainsi de sa position stratégique. Ce projet, s’il était viable, nécessiterait l’engagement de nombreux partenaires pour financer et porter une telle infrastructure.

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