Le projet vient s’inscrire dans l’enveloppe urbaine de la ville entre la rue des Buissons-Belles à l’Ouest, la route de l’Ardoise au Nord, la rue de la Croix de Bois au Sud et le secteur de la Croix Combeau à I’Est.

Ce quartier aux multiples aspects est imaginé selon plusieurs principes majeurs :

• Proposer un habitat pour tous.
• Dessiner un paysage urbain de qualité et structuré par le végétal.
• Assurer la couture urbaine entre Ies secteurs des Gantières et des Buissons-Belles.
• Promouvoir la conception d’un quartier accessible et relié au centre-bourg.
• Prendre en compte les enjeux environnementaux.
• Assurer un aménagement de qualité pour la zone artisanale en entrée de ville.

   

Une recherche de densité

Pour respecter les objectifs des documents d’urbanisme et éviter de s’étendre plus en avant sur les terres agricoles, le pro|et prévoit une densité de 21 logements par hectare, obligeant une certaine verticalité des logements et une diminution des espaces privés. Afin d’atténuer cet effet de masse, des intentions urbaines sont mises en place : maisons en front de rue discontinue, maisons en peignes, maisons groupées en petites séquences, maisons patio afin de casser l’effet rue, petits intermédiaires… Tout est pensé pour éviter la monotonie d’un nouveau lotissement classique.

L’accueil de toutes les catégories de ménages se verra ainsi favorisé dans un souci de mixité sociale et de diversité des classes d’âges, par la variété des types de logements en termes de surface (du petit au grand logement), comme des financements (locatif social, accession sociale, accession libre…). La commune entend répondre aux objectifs de logements locatifs sociaux attendus au sein d’Angers Loire Métropole, en passant à 30%.

La programmation est par conséquent la suivante :

• 30% de logements locatifs sociaux
• 20% de logements en accession sociale
• 50 % de parcelles en accession libre

La construction des logements sera réalisée en trois à quatre tranches opérationnelles afin de maîtriser l’urbanisation de la commune à moyen terme.

A terme, environ 300 logements sont prévus sur I’ensemble de la ZAC.

La densité urbaine est aussi contrebalancée par la création d’un large espace naturel central, à la fois espace de préservation des écosystèmes et de gestion des eaux pluviales, mais aussi espaces récréatifs et pédagogiques (écopaturages) dont Ie positionnement permet aux  logements d’avoir un espace végétalisé dans Ie prolongement de leurs habitations. Dans la poursuite de cet espace naturel central, des lanières vertes et trames bocagères sont insérées dans Ie tissu urbain. Ces interstices verts couplés aux fossés présents sur Ie site servent de cadre au projet urbain. Ils aident aussi aux déplacements doux et relient ainsi Ie cœur de la commune au quartier.

Volontairement placée à l’entrée Nord-Ouest du site, en articulation avec l’espace horticole au nord, la zone d’activités de la Lande Valin forme un ensemble de surfaces cessibles réparties en environ 11 parcelles à destination d’activités artisanales et une parcelle pour I’implantation d’un équipement public. Les terrains de la zone d’activités La Lande Valin sont proposés en découpage à la demande.

La zone d’activités La Lande Valin sera accessible à partir d’un giratoire qui sera réalisé sur la D4, route de I’Ardoise. Ce secteur recevra Ie nouveau centre de secours des sapeurs pompiers.

De grands principes notamment axés sur I’environnement et Ie climat seront mis en place dans le cadre de I’urbanisation du site.

Sur le volet environnement, Ie projet prévoit la conservation des trames bocagères existantes, des prairies, des mares et de la zone humide, avec un objectif de protection de la biodiversité et des écosystèmes. La zone naturelle centrale de 8,8 ha ne sera pas urbanisée. Elle sera traitée de manière naturelle afin d’en conserver l’aspect champêtre.

Les corridors écologiques seront renforcés à travers l’obligation demandée aux futurs acquéreurs de planter au minimum 1 ou 2 arbres sur leurs parcelles, permettant ainsi d’étendre au maximum ces corridors de l’espace public à l’espace privé.

Sur Ie volet énergie, Ie pro|et prévoit une gestion optimale des espaces et une recherche systématique de la meilleure orientation possible des logements, afin de privilégier les apports solaires passifs, qui permettront de réduire les consommations énergétiques et voloriser les énergies renouvelables. Sur chaque terrain à bâtir, une fiche de lot sera élaborée avec une attention particulière sur l’ensoleillement des logements (orientations, brise vues…).

Enfin, afin de réduire les îlots de chaleur urbains, les revêtements de type enrobé seront limités aux espaces dits circulés. Le reste des espaces publics sera traité en matériaux perméables ou semi-perméables. II sera également demandé aux futurs acquéreurs de privilégier des revêtements perméables ou semi-perméables dans la conception de leurs projets.

Calendrier

• Eté 2022 : viabilisation (réalisation de l’ensemble des travaux de voirie, réseaux, bassins de rétention), aménagement d’espaces verts, installations diverses et travaux d’assainissement.
• 2022 – 2026 : construction des maisons. Les premières devraient sortir de terre fin 2023.
• 2026 : livraison des logements sociaux