L’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

 

Des mesures de prévention renforcées obligatoires dans les basses-cours de Loire-Authion

  • Enfermement des volailles dans des bâtiments ou mise en place de filets de protection. Des dérogations sont possibles sous condition pour les élevages professionnels, mais aucune dérogation n’est possible pour les basses-cours et élevages amateurs, quel que soit le nombre d’oiseaux détenus.
  • Surveillance quotidienne des animaux
  • Mise à l’abri des points d’alimentation et d’abreuvement (a minima les couvrir)
  • Protection et stockage des réserves d’aliments et de la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination
  • Nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé
  • Interdiction d’utilisation d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée pour le nettoyage des installations
  • Aucun contact direct entre la volaille (palmipèdes et gallinacés) avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel
  • Limitation de l’accès des personnes indispensables à son entretien
  • Pas de déplacement dans un autre élevage de volaille
  • Si une mortalité anormale est constatée : conserver les cadavres dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant puis contactez votre vétérinaire ou la direction départementale de la protection des populations.

     

Rappel sur le recensement de tous les propriétaires d’oiseaux

Tous les propriétaires d’oiseaux, à l’exception de ceux qui sont « détenus en permanence à l’intérieur de locaux », est obligatoire depuis la parution d’un arrêté en 2006, toujours en vigueur aujourd’hui, et particulièrement indispensable en période d’épidémie de grippe aviaire.

Vous êtes « détenteurs non commerciaux »  de volailles (basse-cours) ou d’autres oiseaux élevés en extérieur ? Vous devez remplir le formulaire Cerfa (15472*01) et l’envoyer ou le déposer à la mairie de votre commune déléguée.
Il est également possible de remplir ce formulaire sur la page dédiée du ministère de l’Agriculture.
Cette obligation a été fixée par l’arrêté du 24 février 2006

relatif au recensement des oiseaux détenus par toute personne physique ou morale en vue de la prévention et de la lutte contre l’influenza aviaire.

Les détenteurs dont les oiseaux sont détenus en permanence à l’intérieur de locaux à usage de domicile ou de bureau ne sont pas tenus de faire cette déclaration.

 

Que faire en cas d’oiseau mort ?

Si vous trouvez des oiseaux morts :

  • Ne les touchez pas et notez le lieu de découverte (si possible le géolocaliser)
  • Téléphonez au service départemental de l’Office français de la biodiversité – OFB ou à la Fédération départementale des chasseurs – FDC – de votre département.

 

Si vous vous promenez :

  • Afin de limiter la diffusion du virus, veuillez rester sur les chemins balisés et ne pas vous approcher ni nourrir les oiseaux sauvages.
  • Après votre promenade dans cette zone, changez de tenue et de chaussures si vous devez vous rendre dans un élevage de volailles ou une basse-cour, y compris si c’est la vôtre.

     

Consignes détaillées pour les cadavres trouvés :

Le service départemental de l’OFB indiquera la destination des cadavres d’oiseaux sauvages signalés.

  • Les cadavres destinés à être analysés dans le cadre du réseau SAGIR, notamment vis-à-vis de l’influenza aviaire, seront pris en charge par l’OFB directement sur le terrain (les critères de choix ont été déterminés par la DDPP et l’OFB). Ne pas manipuler les cadavres avant l’intervention de l’OFB.
  • Les autres cadavres qui ne seront pas analysés doivent être éliminés en respectant les mesures de biosécurité suivantes :
    • Pour les personnes amenées à les manipuler (particulier, agent municipal) : manipulation avec port de gants jetables et de masque respiratoire jetable (type COVID).
    • Les cadavres sont à placer dans deux sacs poubelles successivement fermés par un nœud. Les gants et le masque sont à mettre dans le second sac qui enfermera le premier. Le sac extérieur peut être désinfecté par un produit virucide ou de l’eau de javel diluée.
    • Lorsqu’il s’agit d’un ou plusieurs cadavres ne représentant pas plus de 5 kg, l’ensemble peut être jeté aux ordures ménagères ; en cas de mortalités massives (cadavres nombreux et/ou volumineux), le maire devra solliciter le service public de l’équarrissage.

       

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