Présentation

C’est à la fin du XVe siècle, sous le règne de Louis XI, que fut fondé La Bohalle. Le nom de ce petit village ligérien est hérité de Jean Bohalle, homme de confiance du Roi René. Inclus dans le périmètre du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine et inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, il est naturellement délimité par La Loire, dont les bancs de sable ont, au fil du temps et des courants, dévoilé plusieurs îles. Placée sous l’égide du bourg, l’île de Sorin est aujourd’hui une étape incontournable pour les randonneurs kayakistes.

 

Fiche d’identité

  • Superficie : 0,935 km2
  • Population : municipale 1 228 habitants – totale 1 251 habitants (au 1er janvier 2016, recensement 2013)

     

Histoire

L’origine de la commune remonte à Jean Bohalle. Homme de confiance du Roi René, il était, en 1456, chargé de surveiller l’emploi de l’impôt spécial perçu sur les riverains pour la réparation des brèches ouvertes par des inondations récentes. En 1463, il devient « concierge » du château de La Ménitré et « segraier » de la forêt de Beaufort pour Jeanne de Laval, épouse du roi René. En 1480, l’Anjou est rattaché à la couronne de France après la mort du Roi René. En 1481, sous le règne de Louis XI, lors d’une nouvelle crue catastrophique, Jean Bohalle fonde avec sa femme Catherine une chapelle ainsi qu’une maison attenante pour accueillir les démunis sur la levée de la rive droite. Le tout relève de la paroisse de Blaison et s’appelle « la chapelle Bohalle » pour devenir plus tard la commune de La Bohalle.

 

Patrimoine

Église de La Bohalle

La construction de l’église de La Bohalle par l’architecte Villers date de 1840. Son édification s’est faite sur des terrains nouvellement libérés suite aux travaux d’assèchement entrepris vers 1830 entre Sorges et Les Ponts-de-Cé.

L’église présente sa façade principale au sud sur une place aménagée le long de la Loire. Du fait de sa construction face à la levée, les murs latéraux prennent appui en contrebas de la place.

L’église est composée d’une nef unique avec un chœur hémi-circulaire. La tour clocher, à deux étages, est couverte d’un dôme.

Dès 1850, les premiers désordres dans la construction sont observés. Il s’ensuit une série d’expertises, de remise en état et de travaux complémentaires, dont l’édification des contreforts avec le chaînage des murs de la nef, l’abaissement de la nef et du chœur (6m), la modification de la charpente. Ces travaux furent exécutés en 1867.

Depuis 1975, l’église est inscrite à l’inventaire complémentaire des monuments historiques.

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