Présentation

Brain-sur-l’Authion bénéficie d’une situation privilégiée avec la proximité d’une grande ville telle qu’Angers, d’un territoire inscrit dans la charte du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. De nombreuses randonnées pédestres et cyclo parcourent les 800 hectares de son marais.

Brain-sur-l’Authion est resté attaché à son héritage horticole, tout en développant un pôle d’activités industrielles (zone d’activités de La Perrière), et en offrant à la population des commerces de proximité et des services à la personne essentiels.

 

Fiche d’identité

  • Superficie : 22,92 km2
  • Population : municipale 3 438 habitants – totale 3 749 habitants (au 1er janvier 2016, recensement 2013)

     

Histoire

« La commune de Brain compte neuf villages mais Pré d’Asnière fait partie du bourg, et les maisons que l’on voit dans les environs de La Réale sont trop écartées les unes des autres pour former un hameau. » (Citation du livre de l’Abbé Boutavant de 1909) :  Aigrefoin – Avalou – La Commune – La Croix Combeau – La Coutardière – La Fontaine – La Porée – Le Veaudoré
L’histoire d’un village ou d’un château est relatée d’après les documents historiques que la commune déléguée possède : le dictionnaire de M. Célestin Port, le livre de l’Abbé Boutavant et les documents de la mairie annexe.

Les seuls témoins des temps préhistoriques sont les noms des lieux-dits ; en revanche, Brain était déjà constitué à l’époque gallo-romaine. En effet, quelques découvertes comme des bassins carrés et cimentés ou des fragments de briques romaines nous permettent de penser à la présence d’une villa gallo-romaine.

La terre de Brain appartenait à l’origine au seigneur de Beaupréau. De nombreux successeurs se suivirent. Gilles de Laval note dans son aveu que depuis la guerre de Cent ans, le château qui devait être sur la butte au Moulin, avait disparu. Le seigneur avait encore beaucoup de droits sur les habitants. (Retrouvez les différentes nominations de Brain et quelques anecdotes dans l’historique complet).

En 1788, Brain faisait partie du district d’Angers. À cette époque, les taxes et les contraintes étaient très présentes. Une nouvelle municipalité fut nommée en 1790. Malgré la protestation des habitants, Brain fit partie de la municipalité d’Andard en l’an III.

En 1815, la construction de la levée, garantit la vallée contre les inondations (pendant l’occupation des troupes prussiennes) mais la rupture de celle-ci en 1856 provoqua l’inondation de plusieurs maisons dans le bourg.

La commune fut également bombardée plusieurs fois en juillet 1944.

L’agriculture se composait de cultures maraîchères, de semis de plantes, de pépinières d’arbres fruitiers et d’ornement… Une assemblée se tenait au bourg et une autre dans les marais.

L’électricité a été établie dans la commune en 1924 et le téléphone en 1908.

 

Patrimoine

Église Saint-Aignan

L’église Saint Aignan fut donnée à l’abbaye de Glanfeuil, plus connue sous le nom de Saint-Maur-sur-Loire. On ne trouve dans aucun cartulaire la date de cette donation, mais il est probable qu’elle a été faite par Rorigon, comte d’Anjou.

Malheureusement, cette abbaye, ne jouit pas longtemps de cette donation. Au milieu du IXe siècle, l’Anjou fut ravagée par les Normands, sauvages habitants de la Cimbrie et de la Scandinavie, aujourd’hui les royaumes de Danemark, de Suède et de Norvège. Beaucoup d’églises furent détruites, de couvents renversés, de moines massacrés ; les habitants des villes et des campagnes étaient égorgés par milliers. C’est pourquoi les moines de Glanfeuil se virent contraints d’abandonner leur monastère.

Vers le milieu ou à la fin du XIIIe siècle, l’église Saint Pierre fut reconstruite et l’on y mit une statue de Saint Aignan, preuve que l’église de ce nom avait été démolie. L’église dédiée à Saint Pierre fut conservée comme oratoire par décret du 9 avril 1791, et érigée en succursale le 30 septembre 1807. La façade avec fronton triangulaire et étroit avant porche, date de 1839, ainsi que la nef terminale par un mur de refend. À un pilier central s’appuie le grand autel, installé dans une niche en coquille. De droite et de gauche des arcs relient cette bâtisse au reste de l’ancienne église, disposée en forme de chœur ou d’abside. Au delà de la nef, à droite, la chapelle de la confrérie du Rosaire, érigée en 1835, avec voûte à liernes et tiercerons du XVIe siècle et chevet plat. Les branches d’ogives retombent sur des culots, la chapelle est éclairée par une baie à meneaux du XVIe siècle. À gauche au delà d’un gros pilier carré qui supporte le clocher, s’étend une chapelle voûtée d’ogives (XIIIe siècle) qui retombent sur des chapiteaux à feuillagers et crochets. Un autel de N.D de Lourdes s’appuie au mur. Cette chapelle s’achève par une abside avec voûtes d’ogives et baies modernes. L’abside renferme un autel du Sacré Cœur.

Dans les chapelles rétablies du XIXe siècle, l’informe Résurrection signalée par C. Port a été remplacé par une statue du Sacré Cœur en 1873. Les statues de Saint Pierre et de St Aignan, qui flanquaient jadis le maître autel, ont été placées sur la corniche qui court au dessus de la tribune de bois plaqué, sur la façade occidentale. Dans la nef, on a placé un autel consacré aux morts de 1914-1918 avec retable sculpté et peinturluré représentant un poilu s’écroulant. Deux vitraux de la maison Bordereau ferment deux baies de la nef. Monté sur la chapelle de droite, le clocher ancien est couronné par une flèche d’ardoises.

Le 20 Décembre 2000, la partie ancienne de l’église et le clocher furent illuminés. L’église est classée à l’inventaire des monuments historiques depuis le 4 avril 1986. Le Temple d’Angers possédait à Brain une commanderie, des terres dont on trouva l’énumération dans le censif de 1756 ainsi qu’une grande maison appelée l’Hôpital (c’était la demeure des représentants du Temple, devenue simple ferme en l’an V et démolie en 1860) jusqu’en 1312, appartenant par la suite à l’hôpital St Jean.

Le presbytère construit en 1789 fut restauré en 1871.

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